ÉDITIONS DU MERLE NOIR
Éditeur de musique contemporaine
PARTITIONS
Simon THIERREE
Fenêtres (2021)
11 pièces pour piano
Le mot du compositeur:
De retour d’un voyage riche en couleurs et en rencontres, j’ai écrit ces courtes pièces tout à fait seul dans ma maison natale en Mayenne, en quelques jours d’été, avec l’idée qu’elles puissent être jouées à vue par un pianiste de mon niveau, c’est-à-dire moyen.
J’ai eu envie de miniatures sans style préconçu, claires, légères, constituant un tout ludique et introspectif.
Je crois qu’elles ne sont finalement ni si faciles ni légères, et qu’elles se réfèrent à beaucoup de styles préconçus.
Mais je crois qu’elles peuvent inciter à la confidence pour soi-même ou à l’autre.
De petites fenêtres qui donnent sur nos intérieurs.
AUGUSTIN BELLIOT
Cinq Introspections (2020)
5 pièces pour piano
Le mot du compositeur :
2020, une année difficile à plus d'un titre !
Comme le suggère l'intitulé, ce recueil est une invitation au voyage intérieur.
Ces cinq pièces ont pour moi une signification très personnelle. J'espère qu'elles sauront toutefois résonner aux confins de l'âme des jeunes et des moins jeunes qui s'y aventureront.
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Confins
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Amour à verse
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Les sirènes de mélancolie
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Grain salutaire, arc-en-ciel et éclaircie
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Papillons de Pâques
Heureux dénouement, semble-t-il ! Mais restons en éveil. Plus que jamais.
BRUNO LETORT
Pianisphère I (2019)
4 pièces pour deux pianos
Le mot du compositeur
Cela faisait longtemps que des amis pianistes me sollicitaient pour écrire des pièces pour leur instrument. Par timidité, moi qui ne suis pas pianiste, j'ai longtemps hésité avant de me lancer une première fois en 1985 pour mon ami Patrick Gauthier. Mais c'est en 2019, que je m'y attelai, en allant notamment revisiter des pièces antérieures, composées pour d'autres nomenclatures instrumentales. C'était une occasion d'affiner des thèmes, des cellules rythmiques et d'explorer la timbralité. Chaque "Pianisphère" est comme une petite île formant un archipel en exploration. Il faut le voir comme un "work in progress" permanent qui s'enrichira de nouvelles pièces au fil du temps pour piano[s] (solo, 2 pianos ou piano à 4 mains). Ces premières "pianisphères" furent créées par François Mardirossian et Thibaut Crassin dans le cadre de l'inventif festival qu'est Superspectives à Lyon, qu'ils en soient remerciés.
Merci également à Melaine Dalibert et à Régis Séjourné sans qui ...
JEAN-PIERRE POMMIER
Farben der Monate (2019)
12 pièces pour piano solo intitulées selon les 12 mois de l'année
Le mot du compositeur
Farben der Monate (Couleurs des mois) est une suite de douze courtes pièces pour piano seul.
La première des pièces composées pour cette série fut Octobre, nommée ainsi car écrite en octobre 2018 sous l'influence de l'ambiance poétique du moment. C'est encouragé et motivé par Anahit SEREKIAN, pianiste dédicataire de la suite, que je me suis mis à la composition des onze autres mois.
J'ai tenté de traduire l'idée que je me faisais des mois ou du moins de leur évocation. Parfois c'est simplement l'ambiance suscitée par la "couleur" du mois qui est source d'inspiration :
Janvier, la nostalgie des jours d'été mais aussi le début d'une année nouvelle
Février, le froid qui givre toute chose
Mars, qui porte le nom du dieu romain de la guerre mais aussi des forces printanières
Avril, ne te découvre pas d'un fil d'où une sorte de "fileuse"
Mai, les beaux jours reviennent, les fleurs s'épanouissent dans une ambiance primesautière
Juin, fête de la Saint Jean et danse autour du feu
Août, chaleur parfois écrasante. Qu'il est bon de se prélasser une boisson fraîche à la main !
Septembre, douces et chaudes couleurs de l'automne naissant
Octobre, langueur de l'automne affirmé
D'autres fois c'est une citation musicale en rapport avec un évènement du mois en question qui apparaît dans le discours :
Juillet, les vacances qui débutent après la cohue des transports pour se rendre sur les lieux de villégiature. Et puis Marseillaise déguisée, 14 juillet oblige !
Novembre, mois de la Toussaint, de la fête des défunts, mois triste. Motif du Dies irae utilisé, déformé, moqué comme pour conjurer les sorts
Décembre, mois de fêtes, de chants de Noël, vive l'hiver…au coin du feu !
AURÉLIEN RICHARD
Paradis (2017)
pour piano solo
Le mot du compositeur
Mon Paradis est réduit à une vision : une étreinte, celle d’un couple - peut-être Eve et Adam.
Par le biais d’un faux crescendo d’intensité allié au tempo qui avance imperceptiblement mais inexorablement, l’on explore un espace contradictoire, où tout n’est que perte et illusion.
Un paradis perdu, où le très loin et le très proche peuvent cohabiter sans hiatus.
Ce couple dont je parle, je l’imagine menacé par une sorte d’ange armé. Cet ange, je le vois comme un envoyé post-atomique, qui les enfume et tue ce qui reste d’humain en eux.
Si l’on donnait cette scène sur un théâtre, à la fin, il ne resterait plus qu’une légère fumée, rose (pourquoi pas rose ?), qui traînerait, un peu, dans les cintres, gagnant les coulisses et les fauteuils.
Le couple, lui, serait parti, quelque part ailleurs… où ? l’on ne sait pas.
Ce Paradis est un paradis perdu, certes, mais où la beauté et l’ineffable pourraient subsister.
MELAINE DALIBERT
Six pièces (2014-2019)
pour piano solo
Contient :
En abyme
Percolations
Windmill
Music in an octave
From zero to infinity
Litanie
Le mot du compositeur
Les compositions qui constituent ce recueil n’ont pas été conçues pour former un cycle : elles peuvent être jouées isolément ou regroupées au gré de l’interprète.
Leur développement, reposant sur un algorithme propre à chacune, pourrait s’étendre sine fine : aussi peut-on ne jouer que partiellement les pièces « En Abyme » et « Music in an Octave ».
Elles sont dédiées à des amis, pianistes ou producteurs, qui ont soutenu mon travail : merci à eux, et à vous qui vous aventurez dans ces pages !
JEAN-EMMANUEL CHARLES
Opuscules (2015)
7 pièces pour piano solo
Contient :
1. Climats
2. Valse
3. Un songe
4. Je suis ronde
5. Danses
6. En bas-âge
7. Sicilienne
Le mot du compositeur
Ces pièces regroupées pour les offrir à leur dédicataire ont la particularité d'avoir, pour certaines, été composées en 1994 (Climats) et pour d autres, finies d'écrire en 2015 (Sicilienne)... Elles sont ainsi le reflet des tâtonnements d'un apprenti compositeur, d'essais plus assurés, en gardant, pour l'ensemble, une certaine cohérence cyclique. Cet aspect homogène vient du point commun, je crois, à toute ma production: l'envie de liberté, de fantaisie, de jeu, d'humour.